Colloques des Octaves de la Musique

Où va le secteur musical ? La crise du Covid 19 a souligné la fragilité du secteur. Des aides ont été mises en place mais elles sont peu efficaces et beaucoup de métiers du secteur ont été oubliés.

« Si la crise du Covid a du positif, c’est dans la mise en place de liens forts entre les musicien·nes. On s’est intéressé aux métiers des autres », a pointé l’organisateur de festival Florent le Duc (membre de FACIR et président de FrancoFaune) qui, avec 70 autres professionnel·les de la musique, a participé au Colloque que les Octaves de la Musique organisaient par zoom le 15 décembre au sujet de l’avenir du secteur musical sous Covid.

Vidéo – Andres Klenes, secrétaire culture de la CGSP de Liège

Courte vidéo d’introduction d’André Klenes – double carrière en tant que contrebassiste, musicien classique et aussi de jazzmen comme freelance.
Il est depuis 8 ans secrétaire culture de la CGSP à Liège. Il nous présente en quelques minutes le service culture de la CGSP de Liège.
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[Réalisée par le groupe d’action ‘Statuts et syndicats’ et par Claude Semal.]

Musique belge : L’oreille cassée

Le Médor n°21 est arrivé, et avec lui une enquête sur l’état de la musique belge et ses musicien·nes fauché·es !

Un vaste tour d’horizon, enrichi par les propos de FACIR, Wallonie-Bruxelles Musiques, La Jungle, [PIAS] Belgium, FrancoFaune…
Dans la famille « culture », parent pauvre des politiques, les musicien·nes sont les fauché·es parmi les fauché·es. Comment est-ce possible ? Plus que tout autre art, la musique est omniprésente dans nos vies. Mais les artistes locaux ne tombent pas dans nos oreilles. Pourquoi ?

Les observateur·rices, tant au pays qu’à l’international, saluent la qualité et la créativité d’une scène musicale belge foisonnante. Et pourtant… Chez nous, survivre, c’est déjà pas mal. Voilà ce qui ressort des dizaines de documents compulsés et de la quarantaine d’interviews réalisées pour ce papier dédié aux musiques actuelles (soit tout sauf la musique classique). Artistes, mais aussi salles de concert, centres culturels, labels, tout le monde est frappé par le manque d’argent et de perspectives de promotion des talents de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). En première ligne, il y a les artistes, réduits au système D pour perdurer, dans un secteur qui peine à se structurer. Quel meilleur groupe pour tester cette loi de la jungle que… La Jungle ?

Mémoire – L’impact du genre sur la sélection et la structure du Concours Reine Élisabeth

Un mémoire présenté par Sara Gravier.
Si la musique semble être un domaine asexué, les travaux issus de la musicologie féministe ont démontré le contraire. Ce mémoire propose d’appliquer le prisme du genre à la
structure et à la sélection du Concours Reine Elisabeth.
Premièrement, nous analysons l’impact du genre sur la structure du concours : y a-t-il une
parité d’hommes et de femmes dans les différents concours (instrumentaux et composition)
et aux différents postes (direction, jury) ?
Secondement, nous nous intéressons à la sélection des candidat·es et l’influence possible
du genre : les hommes et les femmes ont-ils la même probabilité de réussir une étape du Concours Reine Elisabeth ?
Cette recherche a mis en évidence une ségrégation horizontale et verticale.

Le vrai du faux : Quotas de diffusion d’artistes en FWB – RTBF

La crise sanitaire du Covid-19 a ouvert les esprits, mobilisé et conscientisé tous les secteurs de la musique. Paradoxalement, alors que nous sommes privés de public, on semble soudain redécouvrir l’importance des artistes « locaux·ales ». Les radios et les télévisions elles-mêmes sont obligées de reconsidérer leurs objectifs, leur fonctionnement et leurs priorités car sans événements internationaux, elles ont dû se pencher sur les productions et artistes belges. Cette contrainte a donné lieu à une hausse de la visibilité d’artistes belges locaux·ales en dehors des artistes ayant déjà une renommée nationale ou internationale.

Musicien·nes quelques réalités du terrain

Vivre de la musique, qu’est-ce que ça signifie aujourd’hui?

À travers une enquête de SMART auprès de professionnel·les, mais aussi en se penchant sur ses données statistiques, Smart éclaire les réalités du métier de musicien.ne, entre concerts live et diffusion numérique.

Les musicien·nes sont des travailleur·euses intermittent·es, trop souvent mal armé·es pour défendre collectivement leurs intérêts. En leur permettant d’appréhender plus finement les conditions de leur métier, les études rassemblées ici pourraient les aider à mieux se faire entendre.