Cette charte rassemble nos valeurs et nos enjeux. Elle regroupe les plus grands thèmes traités par FACIR et considérés comme nos priorités d’actions.

FACIR se donne pour vocation de représenter auprès des instances dirigeantes et décisionnelles : tou·tes les auteur·rices, compositeur·rices, interprètes et musicien·nes, salarié·es comme indépendant·es, d’activités intermittentes et/ou diversifiées, de tous styles musicaux confondus.

FACIR entretient et participe à des plateformes de concertations et d’échanges. Elles réunissent des fédérations professionnelles qui comme FACIR, sont légitimes à réfléchir et répondre aux problématiques rencontrées par le secteur. Elle veut inciter et sensibiliser les différent·es acteur·rices culturel·les sur l’importance de former un bloc uni et cohérent. 

FACIR s’engage à valoriser et faire rayonner toutes les musiques de la FWB dans leur diversité et leur originalité pour rendre compte de la biodiversité musicale de la scène belge. Ainsi, elle entend consolider les ponts indispensables entre la scène, les supports audiovisuels et les médias.

FACIR revendique sa position d’interlocutrice privilégiée à tous les niveaux de pouvoir et de consultation pour assurer la cohérence, la cohésion et la bonne gouvernance des filières de l’enseignement, la création, la promotion, la diffusion et l’emploi artistique.

FACIR milite pour la mise en place d’un statut fiscal et social adapté aux artistes et technicien·nes du spectacle, dont l’activité est intermittente et diversifiée, et cela, qu’iels aient choisi de travailler comme salarié·es ou comme indépendant·es.

FACIR veille au respect de la diversité culturelle et de la représentation des auteur·rices, interprètes et compositeur·rices de la FWB dans les différents médias en Belgique.

FACIR se positionne très fermement sur trois points majeurs et oriente sa lutte au refondement de ceux-ci  : 

Une réelle revalorisation des créateur·rices en FWB avec un statut fiscal et social adapté à leur réalité de travail, salarié·es comme indépendant·es. Cela passe inévitablement par la refonte du statut d’artiste, un véritable hold-up social depuis l’instauration désastreuse de la réforme de décembre 2013

Une adaptation des quotas en radio et dans l’audiovisuel. Le pourcentage obligatoire d’œuvres autochtones diffusées en radio et télévision est de 25% en Flandre, de 40 à 60 % en France, mais seulement de 4,5% à 10% en FWB. Un quota que Stromae, à lui seul, fait exploser d’où l’importance d’ajouter des quotas supplémentaires. Nous écoutons vingt fois moins nos propres artistes que les Américain·es et les Japonai·ses, dix fois moins que les Françai·ses, les Italien·nes et les Suédoi·ses, il y a de quoi se secouer !

Une véritable réflexion sur la politique culturelle en Belgique. Quid de la diversité dans les médias aujourd’hui ? Quid de la RTBF, et la disparition de ses missions de service public ? Quid de l’éducation musicale à l’école ? Quid de l’aide à la création ? Quid du financement et des subventions d’événements musicaux ? Quid des concertations auprès du secteur de la culture ? Il y en a des questions, et les réponses seront des leviers de révolution.