Il n’y a que 14% de musiciennes dans les festivals, seulement 3% au Hellfest

France Inter. Le Centre National de la Musique (CNM) se penche sur le manque de visibilité des femmes dans les festivals de musique en France. On en dénombre 14% sur scène dans les festivals de musiques actuelles. Le Hellfest est le très mauvais élève de la classe.
Les femmes sont sous-représentées dans les festivals en France et dans de nombreuses professions musicales. Une étude du Centre National de la Musique (CNM) le démontre, à partir d’un échantillon représentatif de 100 festivals qui se sont déroulés en 2019. Et ça vaut pour les festivals de musique classique comme pour ceux de musiques actuelles.
Par Stéphane Capron

La société de gestion danoise met en lumière le déséquilibre entre les sexes dans les revenus des auteurs-compositeurs

Printz Blog. La société de gestion collective danoise Koda a publié un nouveau rapport juste avant Noël qui met en lumière le déséquilibre des revenus entre les auteurs et compositeurs masculins et féminins. Les créatrices représentent 19% des membres de la société, mais ne reçoivent collectivement que 10% des sommes qu’elle distribue.

Mémoire – L’impact du genre sur la sélection et la structure du Concours Reine Élisabeth

Un mémoire présenté par Sara Gravier.
Si la musique semble être un domaine asexué, les travaux issus de la musicologie féministe ont démontré le contraire. Ce mémoire propose d’appliquer le prisme du genre à la
structure et à la sélection du Concours Reine Elisabeth.
Premièrement, nous analysons l’impact du genre sur la structure du concours : y a-t-il une
parité d’hommes et de femmes dans les différents concours (instrumentaux et composition)
et aux différents postes (direction, jury) ?
Secondement, nous nous intéressons à la sélection des candidat·es et l’influence possible
du genre : les hommes et les femmes ont-ils la même probabilité de réussir une étape du Concours Reine Elisabeth ?
Cette recherche a mis en évidence une ségrégation horizontale et verticale.

Mémoire – Enquête sur la pratique professionnelle des musiques actuelles : Le cas des transgressions de genre par les musiciennes

Un mémoire de master de spécialisation en études de genre de Nicolas Bujiriri.

Dans une volonté d’analyser au mieux les trajectoires musicales ainsi que la représentation des femmes dans le secteur musical, FACIR a collaboré avec le centre de recherche Metices afin « de chercher à comprendre les mécanismes qui mènent à un déséquilibre dans la représentation entre femmes et hommes dans les musiques non classiques, et de mettre en place des pistes concrètes pour répondre à ces observations. »

Ce travail collaboratif s’est donc attelé à pallier l’insuffisance de données qualitatives et quantitatives permettant d’éclairer cette sous-représentation des femmes. Les chercheur·euses en charge de cette tâche ont œuvré à la conception d’un dispositif d’enquête structuré en deux principaux volets : quantitatif et qualitatif.