Le statut d’artiste : vers une réforme (trop) rapide ?

[LARSEN] 11-12 2021. Ecrit par Jean-Philippe Lejeune.
En avril dernier, trois ministères, ceux de l’Économie et du Travail, des
Affaires sociales et des Indépendants, lançaient une concertation
pour réfléchir à la mise en place d’un statut pour les artistes.
Aujourd’hui, Larsen a essayé de savoir où en étaient les discussions.
Réponses avec Fabien Hidalgo coordinateur du FACIR, Julien Dohet
représentant SETCa-FGTB et le témoignage de Renaud Ledru, musicien.

ATELIER* Quoi ma gueule ? Communication bienveillante entre acteur·rices du secteur musical.

Pour les rencontres Pro de FrancoFaune, FACIR s’associe avec le festival et coorganise un atelier autour de la bienveillance dans les communications dans le secteur des musiques actuelles.

Les artistes postulent à de nombreux dispositifs, et les retours qu’iels en reçoivent, dans le cas de refus, sont parfois violents et peuvent avoir des conséquences dommageables pour la santé mentale. Dans le même esprit, les programmateur·rices peuvent recevoir aussi des messages « non bienveillants » de la part d’artistes, et tout cela engendre un cercle vicieux.

WORKSHOP* Burn-out, stress et anxiété chez les musicien·nes

Le 20 et 21 septembre
De 9h à 12h et 13h à 17h
Réservation obligatoire à : facir@facir.be

FACIR lance un workshop sur deux jours autour de la thématique “Burn-out, stress et anxiété chez les musicien·nes”. Un sujet encore tabou dans le secteur culturel : l’état de santé mentale des artistes et des professionnels de la santé. Au sortir de ce workshop, l’objectif est de munir les musicien·nes d’outils et d’exercices concrets pour prévenir ou gérer des situations de burn-out ou de surmenage intense durant leur quotidien professionnel.

WORKSHOP * Musicien·nes : gérer sa présence sur les médias sociaux & sur les plateformes d’écoute numérique

Le 06 et le 13 septembre
De 9h à 12h et de 13h à 17h
Réservation obligatoire à : facir@facir.be

Le workshop permettra aux musicien·es inscrit·es de travailler sur les médias sociaux (Facebook, Instagram, …) et les plateformes numériques (Spotify, Bandcamp, Soundclooud, …) qu’iels utilisent déjà dans la promotion et diffusion de leurs projets musicaux.

Une formation sur deux jours menés par Damien Aresta.

Proposition de la réforme du ‘statut’ – FACIR donne son interprétation orientée pour les musicien·nes

Depuis quelques mois, un travail de réforme du bien mal nommé “statut d’artiste” a été entamé par les cabinets des ministres fédéraux en charge de cette matière. Cela s’est fait notamment par la mise en place d’un groupe technique nommé ‘Working In The Arts’ (WITA), composé de représentant·es des cabinets et du secteur artistique.
FACIR décrypte cette note pour en donner sa propre interprétation par rapport aux impacts qu’elle pourrait avoir sur les musicien·nes et leur réalité professionnelle.

CARTE BLANCHE – Een culturele sector in gevaar, waar zijn de vakbonden?

Wij, werknemers in de kunst- en creatieve industrieën, federaties van werknemers in de kunst- en creatieve industrieën en projectleiders, vinden de situatie waarin wij zijn gestort door de doofheid en passiviteit van de opeenvolgende federale regeringen en vakbondsvertegenwoordigers ten aanzien van de problemen van sociale bescherming die inherent zijn aan onze sector, onwaardig om te veroordelen.

CARTE BLANCHE – Un secteur culturel en péril, où sont les syndicats ?

Nous, travailleur·ses des arts et de la création, fédérations de travailleur·euses des arts et de la création et porteur·euses de projets, jugeons indigne et dénonçons la situation dans laquelle nous plongent la surdité et l’inaction des gouvernements fédéraux successifs et des mandataires syndicaux·ales devant les problèmes de protection sociale inhérents à notre secteur.

Lettre ouverte – L’indispensable reconstitution du lien militant entre les travailleur·euses des arts et de la création et les syndicats

Aujourd’hui, nous recensons chez de nombreux·ses affilié·es travaillant dans le secteur culturel, une volonté de dépolitisation syndicale massive. Avec le temps, la symbolique rattachée aux syndicats a perdu tout contenu politique et militant. Cela s’explique par leur assignation précitée à devenir des organismes de paiement et des intermédiaires avec les instances administratives dont principalement l’ONEM. A la suite des difficultés déjà énoncées plus haut, nous ressentons un manque cruel de soutien des syndicats, à notre égard, face aux manques de directives du politique et à la politique hostile de l’ONEM envers les travailleur·euses des arts et de la création. Une incompréhension généralisée règne autour du rôle et des missions que doivent avoir les syndicats dans un contexte de crise économique, sociale et humaine pour ces affilié·es.