[Eye of the Taïga] EP04 partie 2 – La santé mentale des musicien·nes, on en parle ?

Dans la première partie de l’épisode, on a pu aborder les enjeux systémiques de la charge mentale et du burn-out chez les musicien·nes. Malgré une généralisation des formes de pressions endurées dans les milieux professionnels de toutes branches, les situations vécues par l’artiste sont propres à son secteur, à la précarité et à l’instabilité de son statut.
Les symptômes se font ressentir pendant la pratique de son instrument, sur scène et dans sa communication avec les autres.

Quels sont alors les outils et exercices concrets pour prévenir de ses symptômes ou y faire face quand ils sont déjà présents ?

[Eye of the Taïga] EP04 partie 1 – La santé mentale des musicien·nes, on en parle ?

Pour ce dernier épisode, un enjeu sensible souvent sous-estimé tant par le public que par son secteur : la santé mentale des musicien·nes. On véhicule encore cette fausse idée que vivre de sa passion préserve l’artiste de la charge mentale amené par sa profession. Cela va légitimer la disparition de toutes frontières entre vie professionnelle et personnelle.

J’ai décidé de séparer l’épisode en deux parties pour aborder tous les enjeux de cette thématique. Déconstruire l’idée que l’artiste n’a pas à toujours devoir faire mieux ou plus est un processus long et endurant.

[Eye of the Taïga] EP03 – Vraiment… Vivre de sa musique ?

Une carrière dans la musique est-elle vraiment incompatible avec l’idée d’une rémunération juste ? Ce n’est jamais la première question qui nous vient à l’esprit quand on saute enfin le pas pourtant c’est bien celle qui nous prendra le plus de temps.

Est-ce que je dois cumuler les projets musicaux pour m’en sortir ? Quelle somme je dois investir pour me lancer et pour combien de temps ? Est-ce que je dois privilégier les petites formations pour être mieux payé ? Cet épisode va aborder les stratégies et choix qui s’offrent à l’artiste pour tendre vers une certaine stabilité financière. L’accent sera mis sur les labels qui épaulent les artistes dans la production, diffusion et promotion de leurs projets musicaux.

[Eye of the Taïga] EP02 – Musicien·ne c’est un vrai métier ?

On s’imagine souvent que l’artiste occupe principalement ses journées à perfectionner son art. Pourtant, le métier de musicien·ne constitue une multitude de notions nécessaires à son rayonnement. L’artiste doit savoir prendre en main sa pratique musicale, sa communication, production, édition, diffusion, et ce n’est que le plus visible de l’iceberg.

Est-ce qu’une parfaite technique nous assure l’ouverture des plus grandes salles ? Quelle stratégie adopter pour l’artiste, perfectionner sa pratique musicale ou la penser dans le but de la faire entendre ? Comment attirer l’attention de structures accompagnantes comme les agences de management pour alléger cette charge ? Des questionnements qui traitent aussi de la nécessité d’avoir un·e manageur·euse pour alléger toutes ces compétences ou des raisons qui poussent un·e programmateur·rice à ouvrir un mail plutôt qu’un autre.

[Eye of the Taïga] EP01 – Être artiste. Oui mais comment ?

Quand le·la musicien·ne plonge la tête la première dans le développement de son projet c’est souvent seul·e. Quel état d’esprit faut-il adopter ? Comment son changement de mentalité impacte ses actions ? Vers qui iel se tourner ? A quel moment considère-t-on qu’on a réussi ?

A travers ces questionnements nous allons aborder les erreurs à éviter ou justement à passer, les tremplins comme solution de réseautage et la recherche d’un·e bookeur·euse en faisant un aparté sur les agences de booking en Fédération Wallonie-Bruxelles.

[Eye of the Taïga] Bonus – Les coulisses d’une résidence artistique chez FrancoFaune

FrancoFaune s’est deux pôles essentiels : la partie public avec le festival en octobre dans une quinzaine de lieux et l’accompagnement d’artistes avec le parcours FrancoFaune qui sélectionnent trois artistes résident·es en Belgique et chantant en français.

Pour l’édition 2021, j’ai suivi les trois projets musicaux sélectionnés lors de leur résidence artistique dans un petit havre de paix reculé de la capitale, l’Espace Columban au Wavre. Un moment de rencontres entre les équipes de FrancoFaune et les artistes. L’intérêt des tremplins a été questionné dans l’épisode 1 et pour creuser un peu plus le sujet je n’ai pas pu rater l’occasion de participer à ces trois jours d’encadrement personnalisés avec des professionnel·les du secteur.