Discussion – Quel avenir pour la musique live ? Travailleur·euses face à la crise

Court-Circuit présente un cycle de rencontres en ligne autour de l’avenir de la musique live, avec des intervenant·e·s actif·ve·s dans le secteur musical. Pour cette troisième table ronde, on donne la parole aux travailleur·euse·s du secteur musical dont les métiers ont été particulièrement impactés par la crise sanitaire.

Le secteur de la musique live, c’est un vivier de personnes talentueuses et passionnées qui œuvrent chaque jour pour garantir la découverte et la diversité musicale sur nos scènes en Belgique francophone. Booker, manager, label, programmateur·rice·s, technicien·ne·s… tous·te·s ont ressenti l’impact de la crise sanitaire dans leurs métiers et ont dû s’unir en plein confinement pour faire entendre leurs voix au niveau politique.

Autour de la table :
– Stan Bourguignon (booker – Chouette asbl / FBMU / Facir)
– Greg Noël (label man – Exag’ Records / Flif )
– François Custers (programmateur – Atelier 210 / CCMA)
– Sébastien Chartier (stagemanager, backliner, patcheur / ATPS)
Animé par : Ingrid Bezikofer (manager – Feral Art / FBMU)

“En tant qu’artiste, on a besoin de se projeter et sans perspectives, c’est très épuisant”

RTBF.
On débriefe l’année écoulée cette semaine dans CQFD. Ce lundi, place à la culture. La crise sanitaire a plongé tout le secteur dans l’incertitude et touché les arts de la scène de plein fouet. Entre mesures de restriction et de soutien, il a fallu se réinventer. Pour en parler sur le plateau de CQFD: Gaspar Leclere, le directeur des Baladins du Miroir et Nathalie Uffner, la directrice du Théâtre de la Toison d’Or.

Les artistes et le meccano institutionnel

– Revue Nouvelle –
Editorial | Depuis quelques mois, à la faveur de la crise de la Covid-19, la question du « statut d’artiste » est revenue sur le devant de la scène. Nous avons déjà pointé dans un précédent édito une série d’enjeux relatifs à la rémunération du travail artistique. Entretemps, le MR a sorti une proposition pour un « nouveau » statut d’artiste. Le parti avance une refonte majeure du « statut » d’artiste tel qu’il existe aujourd’hui.

Face à la crise sanitaire, “beaucoup d’artistes et musiciens pensent à arrêter leur carrière”

– France Culture –
Entretien | La cérémonie des Grands Prix Sacem n’a pas eu lieu ce lundi. La société chargée de redistribuer les droits des artistes l’a annulée pour faire des économies et appelle à soutenir la scène française, à l’arrêt depuis neuf mois à cause du Covid. Son directeur général, Jean-Noël Tronc, s’explique.

Coronavirus : le secteur artistique veut une compensation pour les millions d’euros de pertes en droits

Unisono, la plateforme qui regroupe la Sabam (société de gestion des droits d’auteur), Playright (pour les artistes-interprètes) et la Simim (société de l’industrie musicale), demande une compensation pour les millions d’euros de pertes en droits d’auteurs, face aux inquiétudes soulevées par l’horeca de devoir payer l’intégralité de ces droits malgré la fermeture des cafés et restaurants.

Musique belge : L’oreille cassée

Le Médor n°21 est arrivé, et avec lui une enquête sur l’état de la musique belge et ses musicien·nes fauché·es !

Un vaste tour d’horizon, enrichi par les propos de FACIR, Wallonie-Bruxelles Musiques, La Jungle, [PIAS] Belgium, FrancoFaune…
Dans la famille « culture », parent pauvre des politiques, les musicien·nes sont les fauché·es parmi les fauché·es. Comment est-ce possible ? Plus que tout autre art, la musique est omniprésente dans nos vies. Mais les artistes locaux ne tombent pas dans nos oreilles. Pourquoi ?

Les observateur·rices, tant au pays qu’à l’international, saluent la qualité et la créativité d’une scène musicale belge foisonnante. Et pourtant… Chez nous, survivre, c’est déjà pas mal. Voilà ce qui ressort des dizaines de documents compulsés et de la quarantaine d’interviews réalisées pour ce papier dédié aux musiques actuelles (soit tout sauf la musique classique). Artistes, mais aussi salles de concert, centres culturels, labels, tout le monde est frappé par le manque d’argent et de perspectives de promotion des talents de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). En première ligne, il y a les artistes, réduits au système D pour perdurer, dans un secteur qui peine à se structurer. Quel meilleur groupe pour tester cette loi de la jungle que… La Jungle ?

UPAC-T, le nouveau porte-voix des travailleur·euses de la culture !

Avec une quinzaine d’autres fédérations de diverses disciplines artistiques, nous avons décidé de créer l’UPAC-T, une union de fédérations pour mieux défendre nos membres en cette période de crise. A la suite des campagnes “No Culture No Future”, “Still Standing”, “Don’T Switch Off”, et face à la crise terrible que nous traversons, nous nous sommes…Continue reading UPAC-T, le nouveau porte-voix des travailleur·euses de la culture !

La CSC lance une plateforme syndicale pour les travailleurs et travailleuses de la culture

L’objectif de cette plateforme est double : offrir un guichet unique pour les artistes et les travailleur·euses de la culture et revendiquer avec eux·elles un meilleur statut, explique le syndicat chrétien dans un communiqué.

Si l’arrêt des activités culturelles affecte tout le monde, les artistes et travailleur·euses du secteur souffrent gravement des effets de la mise à l’arrêt du secteur, indique la CSC : “Leur monde, qui est aussi le nôtre, c’est leur raison d’exister, de s’accomplir dans la création,… et c’est aussi leur gagne-pain, leur moyen de vivre et de faire vivre leur famille.”