Face à la crise sanitaire, « beaucoup d’artistes et musiciens pensent à arrêter leur carrière »

– France Culture –
Entretien | La cérémonie des Grands Prix Sacem n’a pas eu lieu ce lundi. La société chargée de redistribuer les droits des artistes l’a annulée pour faire des économies et appelle à soutenir la scène française, à l’arrêt depuis neuf mois à cause du Covid. Son directeur général, Jean-Noël Tronc, s’explique.

Coronavirus : le secteur artistique veut une compensation pour les millions d’euros de pertes en droits

Unisono, la plateforme qui regroupe la Sabam (société de gestion des droits d’auteur), Playright (pour les artistes-interprètes) et la Simim (société de l’industrie musicale), demande une compensation pour les millions d’euros de pertes en droits d’auteurs, face aux inquiétudes soulevées par l’horeca de devoir payer l’intégralité de ces droits malgré la fermeture des cafés et restaurants.

Vidéo – Andres Klenes, secrétaire culture de la CGSP de Liège

Courte vidéo d’introduction d’André Klenes – double carrière en tant que contrebassiste, musicien classique et aussi de jazzmen comme freelance.
Il est depuis 8 ans secrétaire culture de la CGSP à Liège. Il nous présente en quelques minutes le service culture de la CGSP de Liège.
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[Réalisée par le groupe d’action ‘Statuts et syndicats’ et par Claude Semal.]

Musique belge : L’oreille cassée

Le Médor n°21 est arrivé, et avec lui une enquête sur l’état de la musique belge et ses musicien·nes fauché·es !

Un vaste tour d’horizon, enrichi par les propos de FACIR, Wallonie-Bruxelles Musiques, La Jungle, [PIAS] Belgium, FrancoFaune…
Dans la famille « culture », parent pauvre des politiques, les musicien·nes sont les fauché·es parmi les fauché·es. Comment est-ce possible ? Plus que tout autre art, la musique est omniprésente dans nos vies. Mais les artistes locaux ne tombent pas dans nos oreilles. Pourquoi ?

Les observateur·rices, tant au pays qu’à l’international, saluent la qualité et la créativité d’une scène musicale belge foisonnante. Et pourtant… Chez nous, survivre, c’est déjà pas mal. Voilà ce qui ressort des dizaines de documents compulsés et de la quarantaine d’interviews réalisées pour ce papier dédié aux musiques actuelles (soit tout sauf la musique classique). Artistes, mais aussi salles de concert, centres culturels, labels, tout le monde est frappé par le manque d’argent et de perspectives de promotion des talents de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). En première ligne, il y a les artistes, réduits au système D pour perdurer, dans un secteur qui peine à se structurer. Quel meilleur groupe pour tester cette loi de la jungle que… La Jungle ?