FACIR est cofondatrice de l’UPAC-T, une Union de Professionnel·les des Arts et de la Création – pôle Travailleur·euse. Elle est née en réponse à l’impact de la crise COVID sur le secteur artistique, culturel et événementiel.
Depuis sept mois, nous sommes sur le terrain pour faire entendre la voix des travailleur·euses des arts et et de la création. Sept mois de combat, avec des résultats concrets. En effet, depuis le premier confinement, les signataires de l’UPAC-T avec d’autres fédérations professionnelles sont à l’origine de plusieurs campagnes de communication : No Culture No Future, Still Standing For Culture et Don’t Switch Off. Des campagnes qui ont pour objectif de visibiliser nos revendications, porter une voix commune et surtout pousser les politiques à l’instauration claire et réaliste de mesure d’urgence.
>>> Suivez le parcours aguerri de cette fédération de fédérations à travers ses actions
No Culture No Future
19 mai 2020
La campagne “No culture No future” alerte l’opinion publique sur le silence assourdissant du Fédéral à l’égard de notre secteur.
Résultat : une conférence interministérielle le 24 mai 2020 avec sept ministres autour de la table (après plus de deux mois de crise), et des auditions à la Chambre le 29 mai 2020.
Still Standing For Culture
25 juin 2020
La campagne “Still standing” a pris place physiquement. Le gouvernement se déresponsabilise de l’impact de la crise sanitaire sur les travailleur·euses et freine l’action législative du Parlement à la Chambre des représentants. Nous sortons dans la rue, dans onze villes du pays (Bruxelles, La Louvière, Tournai, Liège, Namur, Mons, Gand, Leuven, Antwerpen, Bastogne et Charleroi), puis nous faisons entendre notre voix directement au Parlement.
Résultat : des mesures d’urgence sont enfin votées, le 15 juillet 2020.
Don’t Switch Off
15 octobre 2020
La campagne “Don’t switch off” s’est répandue sur le web en donnant l’occasion de visibiliser notre lutte et notre mécontentement à travers nos photos de profil. Pour la pratique de nos disciplines, nous dépendons de tous les niveaux de pouvoir. C’est la cacophonie, nos secteurs méritent des décisions claires.
Résultat : le 19 octobre 2020, nous sommes reçus par les Ministres Dermagne et Clarinval avec, entre autres, l’Horeca. Les mesures d’urgence seront prolongées jusqu’au 31 mars 2021.